Nocturnal Clan In Sabbat
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 Les Vampires

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Abby
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Abby


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MessageSujet: Les Vampires   Les Vampires Icon_minitimeJeu 18 Sep - 14:46

Le vampire est une créature chimérique non-morte et non-vivante qui, suivant divers folklores et superstitions populaires, sort du tombeau pour sucer le sang des vivants afin d'en tirer la force vitale. La légende des vampires puise ses origines dans des traditions mythologiques anciennes et l'on retrouve des êtres légendaires dotés de caractéristiques des vampires dans toutes sortes de cultures à travers le monde.

Le vampire fut popularisé au début du XVIIIe siècle et émergea plus spécifiquement en Europe orientale, particulièrement dans les Balkans. Dans ces traditions folkloriques, les vampires étaient dépeints comme des revenants en linceul qui, visitant leur aimée, causaient mort et désolation dans le voisinage. À la même époque, le bénédictin français Augustin Calmet, le décrit comme un « revenant en corps », se distinguant ainsi des revenants immatériels (fantômes ou esprits).

Le personnage plus charismatique et sophistiqué du vampire des fictions modernes est apparu avec la publication en 1819 du livre The Vampyre de John Polidori dont le héros mort-vivant fut inspiré par Lord Byron dont Polidori était le médecin personnel. Le livre remporta un grand succès mais c'est l'ouvrage que Bram Stoker écrivit en 1897, Dracula, qui reste la quintessence du genre, établissant une image du vampire toujours populaire de nos jours dans les ouvrages de fiction, même s'il est assez éloigné de ses ancêtres folkloriques dont il ne conserve que peu des spécificités originelles.

Le vampire dans l'Histoire

Les contes de vampires apparaissent très tôt, mais trouveront leur apogée lors des XVIIe et XVIIIe siècles, où les récits de vampires se font plus nombreux.

Antiquité

Dans la Grèce antique, les ombres du royaume d'Hadès sont friandes du sang des victimes. Les Anciens craignaient l’errance sur Terre s’ils n’étaient pas enterrés par leur famille ou leurs amis car le repos définitif venait de l’incinération, ce qui explique le mythe de Polynice. Aristée, Platon et Démocrite soutenaient que l'âme peut demeurer auprès des morts privés de sépulture. Les âmes malheureuses et errantes se laissent alors attirer par l'odeur du sang. On peut se référer à Porphyre de Tyr (Des sacrifices, ch. II « Du vrai culte »). Les devins se servaient alors de ces âmes pour deviner les secrets et trésors. Ayant connaissance de leur présence, les hommes cherchèrent des moyens pour les apaiser ou les contrer. En Crète, selon Pausanias, on enfonçait dans la tête de certains morts un clou. Ovide aussi parlera des vampires. Théocrite note aussi les empuses (spectres multiformes de la nuit pouvant se muer en monstres innommables ou en créatures de rêve, aussi appelées démons de midi).

Dans l'Empire romain, on trouve la loi Jus Pontificum selon laquelle les corps ne devaient pas être laissés sans sépulture. De plus, les tombes étaient protégées contre les voleurs et ennemis. Les violations étaient considérées comme sacrilège et punies de mort. On rencontre Lamia, une goule nécrophage, reine des Succubes dévorant les fœtus et effrayant les enfants la nuit (Horace, Art poétique, 340). De Lamia viennent les lamies, plus nécrophages que vampires : lascives, ondoyantes, serpentines, avides de stupre et de mort, aux pieds de cheval et aux yeux de dragon. Elles attiraient les hommes pour les dévorer et peuvent s'apparenter aux Succubes. On note aussi les stryges, démons femelles ailées munies de serres, ainsi nommées à cause de leurs cris perçants, et les omosceles, démons aux pieds d'ânes qui s'attaquaient aux voyageurs égarés...

Moyen Âge

Au XIIe siècle, les vampires étaient censés être si nombreux en Angleterre qu'ils étaient brûlés pour calmer la passion populaire. Plus tard, au XIVe siècle, Herenberg cite précisément deux cas en 1337 et 1347 : les présumés coupables de vampirisme furent empalés et brûlés. De même, au XVe siècle, les épidémies de pestes sont l'occasion pour la population (surtout en Europe de l’Est) d'une véritable frénésie anti-vampire. On voit apparaître au XVIe siècle, la première grande figure du vampirisme : la comtesse hongroise Elizabeth Báthory. En Moravie, l'évêque d'Olmütz, devant la multiplication des plaintes des villageois de la région, mit sur pied des commissions d'enquêtes. Le premier cas de vampirisme attaché à un nom et étudié un tant soit peu est celui Michael Casparek, en 1718. Son cas fit l'objet d'une enquête officielle, dans son petit village de Liptov en Hongrie. Malheureusement, très peu de données ont pu parvenir jusqu'à nous. Le mot « vampire » apparaît pour la première fois en 1725, lorsqu'un rapport présente l'exhumation du récemment mort Peter Plogojowitz un paysan serbe, qui reste encore à ce jour le cas le plus célèbre de vampire historique dans le monde. Vient ensuite celui d'Arnold Paole, soldat et paysan autrichien mort en 1726 et à l'origine de deux épidémies de « vampirisme » dont la seconde, en janvier 1731, fit l'objet d'un rapport circonstancié par le médecin militaire Johann Flückinger, généralement connu sous le titre de Visum et Repertum. Ce rapport fut abondamment repris, traduit par Dom Calmet, et fit probablement couler encore plus d'encre que le cas Plogojowitz (pour les Serbe). Le plus célèbre reste cependant Sava Savanović. Auparavant, on parlait de « vampyr ». Un autre cas de vampirisme est celui de Johannes Cuntius de Silésie.

Le vampirisme était pour l'Église catholique (et pour Dom Calmet en particulier) un sujet sérieux et politique (à la manière de la Bête du Gévaudan). Les âmes des morts ont trois alternatives : Paradis, Enfer ou Purgatoire. Or le vampire est un mort qui ne se retrouve dans aucune de ces trois catégories, puisque c'est une âme qui erre sur Terre. Sa simple existence remet donc en cause le dogme catholique et donc la puissance de l'Église.

Le cas Báthory

La comtesse Elizabeth Báthory est l'exemple historique le plus connu concernant les vampires. Cette aristocrate hongroise du XVIe / XVIIe siècle, aurait tué entre 100 et 600 jeunes filles afin, d'après les légendes populaires, de se baigner dans leur sang. Ces mêmes légendes prétendent qu'elle considérait que se baigner dans le sang de jeunes filles pouvait permettre de rester éternellement jeune. Bien qu'elle ne présente aucun signe caractéristique des vampires (elle ne boit pas le sang), elle reste pour beaucoup l'incarnation du côté aristocratique du vampire, à l'inverse des autres témoignages qui, plus tard, porteront sur des paysans.

Le cas Vlad Drăculea

Vlad III Basarab, dit Ţepeş (« l'Empaleur » en roumain) ou encore Drăculea (« Dragonneau » en roumain) est aujourd'hui fortement associé au mythe du vampire. Ce prince de Valachie du XVe siècle, dont la réputation était sanguinaire, a inspiré (légèrement toutefois) Dracula, le roman de fiction de Bram Stoker, qui dépeint un vampire en Transylvanie et au Royaume-Uni au XIXe siècle. Les nombreuses reprises littéraires et cinématographiques ont fini par faire de Dracula un personnage de la culture populaire mondiale.


Science et vampirisme

Pathologies

Différentes pathologies longtemps inexpliquées ont pu contribuer à l'édification des légendes concernant les vampires et dessiner leur spécificités.

La rage a été comparée au vampirisme par les fortes similitudes dans les symptômes et les comportements de ceux qui en sont atteints : chez les animaux, comportement agressif notamment par la morsure, hyperesthésie (sensibilité excessive des sens, à la lumière, ou aux odeurs, par exemple), ... chez les hommes, teint pâle, hydrophobie, ... En outre de ces symptômes qui suggèrent des similitudes avec les légendes sur le vampirisme, la rage se propage, entre autres par la morsure d'animaux, notamment de chauves-souris vampires. Enfin, une épidémie de rage a sévi en Europe de l’Est au moment de l'apparition des premiers récits de vampires.

On peut également mentionner, la tuberculose dont le mode de propagation ressemble beaucoup à certains récits de vampirisme, le lupus erythematosus, la catalepsie ou encore la porphyrie, déficit d'une des enzymes intervenant dans la dégradation de l'hémoglobine qui peut entrainer un rougissement de l'urine après exposition à la lumière ou se traduire par une hyperpilosité (hypertrichose).

Par ailleurs, une maladie a été surnommée maladie des vampires : la xeroderma pigmentosum. Les individus atteints ne peuvent s'exposer au rayons solaires, sous peine de voir apparaître de graves lésions au niveau de la peau; la peau acquiert aussi une couleur très pâle du fait d'un bronzage totalement inexistant. De plus, les malades doivent éviter à tout prix la consommation d'ail qui libère une enzyme agressive. Si tous ces symptômes de la maladie correspondent au mythe des vampires, elle a été étudiée bien après les premiers récits de vampires et que les personnes qui en étaient atteintes ne devaient donc pas avoir conscience des effets nuisibles de l'ail et du soleil sur leur santé.

Enfin, une pathologie rare appelée vampirisme clinique est un comportement qui consiste en l'ingestion de sang humain, le sien propre (auto-vampirisme) ou celui d'autrui. Ce comportement est généralement le symptôme d'une affection psychiatrique.

Autres éléments

D'autres éléments ont pu alimenter les légendes tels des enterrements accidentels ou les cadavres bien préservés dans des terres riches en arsenic, qui favorise leur conservation. Les cas les plus célèbres de vampirisme sont signalés en terre orthodoxe, où la non-putréfaction est signe diabolique (au contraire du catholicisme qui la considère comme un signe divin).


Les vampires dans les œuvres de fiction

Les vampires dans la littérature

Le thème du vampire a inspiré les poètes et écrivains depuis 1748, Heinrich Augustin von Ossenfelder écrit Der Vampyr.

En 1797, soit un siècle avant Bram Stoker, Goethe, dans la Fiancée de Corinthe, aborde sous forme de métaphore l'état non mort d'une jeune femme se nourrissant de sang.

Le premier texte anglais sur ce thème fut the Vampyre de John Stagg en 1810. Mais le premier personnage qui attira l'attention fut Lord Ruthven, créé par John William Polidori en 1819 dans une longue nouvelle intitulée Le Vampire. Le contexte d'écriture de cette dernière nouvelle est remarquable. Un défi fut lancé par Lord Byron lors d'une journée pluvieuse à, entre autres, John (qui refusa) et Mary Shelley, avec le but d'écrire une nouvelle mettant en scène un mort-vivant. Mary Shelley engendra d'ailleurs Frankenstein. En revanche, Lord Byron, manquant d'inspiration, abandonna ses notes à son secrétaire John William Polidori, qui travailla cette ébauche et eut un succès immédiat en Europe. De fait, la paternité de ce récit fut âprement disputée entre les deux écrivains et fût finalement attribuée à Lord Byron.

Avec sa publication, le thème du vampirisme devient alors incontournable et de nombreux auteurs britanniques, allemands, français s'y essaient : Théophile Gautier, Hoffman, Tolstoï, etc.

Le virage suivant est pris par Sheridan Le Fanu avec Carmilla en 1872. Il présente le vampire comme une victime de son propre état et s'oppose du même coup au bien-pensant de la Grande-Bretagne en abordant le lesbianisme du personnage, sachant que l'homosexualité était fortement condamnée.

En 1897, Bram Stoker crée Dracula qui sacre le vampire personnage de fiction à part entière.

Anne Rice contribuera à redonner une seconde jeunesse au mythe des buveurs de sang, avec ses Chroniques des vampires qui débutent en 1976 avec l'opus Entretien avec un vampire. Dans cette série, Anne Rice donne une interprétation originale des origines des vampires, et axe une bonne partie de l'œuvre autour des interrogations métaphysiques et morales qui peuvent tenailler les vampires.

Plus récemment, dans la saga de Stephenie Meyer déburtée en 2005, Twilight, New Moon, Eclipse et Breaking Dawn, les vampires vivent parmi les humains et mènent une vie normale se nourrissant uniquement de sang animal.

Les vampires au cinéma

Après des représentations du Dracula de Bram Stoker au théâtre, le mythe fut porté à l'écran. Le premier film fut Nosferatu le Vampire par Friedrich Murnau en 1922. Ce film lui valut des poursuites judiciaires de la part de la veuve de Stoker qui estimait que le film était une adaptation du livre et que Murnau aurait dû en acheter les droits pour le porter à l'écran.
Vampyr, ou l'Étrange Aventure de David Gray (Vampyr – Der Traum des Allan Grey) est un film danois de Carl Theodor Dreyer sorti en 1932. (Synopsis : David Gray s'installe un soir dans l'auberge du village de Courtempierre. Pendant la nuit, un vieillard lui rend visite et lui confie un grimoire sur le vampirisme et les moyens d'y faire face. Dès cet instant, David doit affronter et déjouer les pièges d'une femme vampire…)

En 1931, Bela Lugosi joue pour la première fois Dracula dans un film de Tod Browning. Il endossera ce rôle quatre fois en tout. Pour l'anecdote, Bela Lugosi fut enterré avec la cape de Dracula. C'était en 1956.Le deuxième acteur le plus représentatif du rôle de Dracula fut Christopher Lee qui apparut en 1958 dans le film de Terence Fisher : le Cauchemar de Dracula. Lee joua ce rôle dans une dizaine de films.

Le cinéma présenta ensuite des œuvres plus ou moins noires ou parodiques sur le thème des vampires : Le Bal des vampires de Polanski en 1967 (parodie) avec Sharon Tate, Les Lèvres rouges en 1971 de Harry Kümel, Les Prédateurs de Tony Scott en 1983 avec Catherine Deneuve et David Bowie, les deux Vampire, vous avez dit Vampire? de Tom Holland en 1985 et de Tommy Lee Wallace en 1988… On peut noter l'excellent remake du Nosferatu de 1922, 'Nosferatu fantom der Nacht' (1978) de Werner Herzog, avec Klaus Kinski, Isabelle Adjani et Bruno Gans, mis en scène avec un romantisme magnifique et un travail de lumière éblouissant.

Un peu en marge, à la fin des années 1960 et au début des années 1970, le cinéaste français Jean Rollin contribua à érotiser très forcément le mythe dans des réalisations d'un esthétisme très personnel.

En 1987, sortent deux films produits aux États-Unis Aux frontières de l'aube (Near Dark) et Génération perdue (Lost Generation) qui relancent l'intérêt pour les films de Vampire.

Mais ce n'est qu'en 1992 que le thème des vampires reviendra en force sur les écrans avec Dracula de Francis Ford Coppola. Par la suite, la production de films sur ce thème augmenta et permit autant d'œuvres remarquables que d'œuvres inintéressantes.


Source : Article Wikipedia
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MessageSujet: Re: Les Vampires   Les Vampires Icon_minitimeVen 19 Sep - 20:35

tres bon article mag' je vient d'apprendre des truc sur les suceur de sang ke je ne savait pas merci a toi d'avoir poster cette article la
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Abby
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MessageSujet: Re: Les Vampires   Les Vampires Icon_minitimeVen 19 Sep - 23:11

De rien, mais il faut dire merci à mon ami Wikipédia lol!
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MessageSujet: Re: Les Vampires   Les Vampires Icon_minitime

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